Beauceron

Ce chien européen et français à part entière est, comme la plupart des canins européens, un descendant du «canis palustris». Ces chiens des Tourbières évoluaient à l’époque comme gardien des troupeaux de moutons.

Protéger et conduire les troupeaux dans les plaines françaises furent apparemment ses premières tâches. Il existe une mention d’un mâtin capable de terrasser un loup à lui seul dans le célèbre «Cours d’agriculture», de l’abbé François Rozier, cet agronome et botaniste français ayant existé entre 1734 et 1793.

La mention du chien relatée par l’abbé Rozier ressemble étrangement au Beauceron ce qui viendrait confirmer les origines très anciennes de ce chien à la stature imposante.

C’est en 1896 que le standard de la race fut publié et l’apparition des premiers spécimens en exposition se fit en 1897. D’une popularité modeste dans les autres pays, le Beauceron n’a pas vraiment gagné en popularité au fil des ans. Son niveau de naissance est cependant demeuré stable en France.

L’interdiction grandissante de la coupe des oreilles canines contribue à diminuer la demande car beaucoup préfèrent son allure redoutable aux oreilles dressées à celle aux oreilles tombantes lui donnant un air beaucoup plus sympathique.

Dans les plaines françaises, la disparition progressive du pastoralisme force le Beauceron à changer de cap. D’un gardien et protecteur de troupeaux dans les plaines, il est devenu un merveilleux chien de garde et compagnon de vie. De la protection des moutons, il s’est reconverti en protecteur des humains. Il remplit d’ailleurs à merveille ses nouvelles fonctions.